Qui dit vacances scolaires, dit lecture de vacances scolaires.

Comme à chaque fois je lis les livres que mes enfants ont à lire.

Donc dans la série « je suis en seconde », cette semaine c’est « Le Misanthrope ».

Et j’ai découvert cette pièce chef que j’avais lu moi-même en seconde

Et me voilà donc plongé dans une pièce de Molière.

Bon, je dois avouer que j’y allais un peu à reculons.

Et là, surprise ! J’ai adoré ! Si l’écriture est parfois difficile à comprendre, sur le fond, cette pièce n’a pas pris une ride et dénonce la société telle qu’elle l’était à l’époque, et surtout telle qu’elle l’est encore de nos jours.

Ne pas dire ce que l’on pense des gens, paraitre aimable en toute circonstance, les sourires, les faux-semblants, l’hypocrisie. Toute l’absurdité de la société est décrite avec justesse dans cette pièce.

Célimène est le personnage que tout le monde se dispute mais qui est la personne la plus détestable de la pièce. Elle se moque de tout le monde et profite de la vie tout en sachant détourner les codes de la société.

Alceste est à l’opposé de Célimène. Lui, est honnête, il dit ce qu’il pense en toute circonstance et ne se rends pas compte des problèmes qu’il peut s’attirer.

La relation entre Alceste et Célimène est forcément très complexe car même si on aimerait voir les deux personnages terminer ensemble, les choses sont bien plus compliqués et que chacun des deux protagonistes campe sur ses positions.

Criante de vérité, pas vraiment drôle et un brin moralisatrice, cette pièce est surtout toujours d’actualité de nos jours.

Samuel Mayol