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Mouloud Feraoun

Avec une plume fluide, pudique et sincère, Mouloud Feraoun nous raconte avec des mots simples la vie d’un jeune kabyle avant l’indépendance de l’Algérie.

Dans la première partie, Feraoun nous livre un récit à la 1ère personne du singulier qui est une « simple » description de la vie quotidienne du jeune garçon dans son village kabyle, de sa vie de famille, etc.

L’auteur nous parle aussi beaucoup de son rêve d’intégrer l’Ecole normale – une fois qu’il a pris goûts aux études. Mais ce rêve a un prix : s’il échoue, il devra retourner à sa condition de berger pour aider sa famille ; et le pauvre bougre se sent bien seul face à ce problème car les membres de sa famille, s’ils sont fiers de sa réussite à l’école, ne voient pas d’avenir « concret » pour Fouroulou dans les études supérieures.

La seconde partie fait, elle, une plus grande place à l’émotion, on passe cette fois au récit d’un narrateur omniscient. Cette fois, l’élément central, c’est le départ du père de famille pour la France. Pour rembourser ses dettes, il atterrit dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris et est embauché dans les fonderies d’Aubervilliers, et c’est là que les ennuis commencent (ou continuent, mais avec la distance en plus).

Avec le Fils du Pauvre, en plus d’avoir « voyagé », le temps de quelques lignes, sur cette belle terre d’Algérie, j’ai découvert un récit de vie authentique et touchant.