
Il était une fois un conte, elliptique et éloquent, douloureux et beau, imaginaire et libérateur.
Un texte morcelé, quelques lignes sur chaque page, polaroïds éparpillés sur le sol d’une vie aux repères éclatés.
Un texte brisé pour un cœur fêlé. Ou l’inverse, un texte totalement fêlé pour un cœur vraiment brisé.
Il était une fois cette fêlure… de celle qu’enfant on ne peut dire… de celle qu’adulte on tente de cicatriser avec le temps…
Il était une fois un texte aux allures de l’enfance, bribes du Perrault et d’Andersen, l’imaginaire pour dire l’inimaginable et vivre un jour enfin l’avenir.
Emmanuel Régniez frappe à la porte des mots et notre cœur avec.
Peu de mots mais d’une puissante efficacité, puissance des aveux.
Dans ce très beau livre, Emmanuel Régniez dit la blessure originelle, la faille intérieure.
Inutile d’en dire plus, je vous laisse vivre ce conte, ses silences, ses respirations, ses mots un à un qui se livrent, sa laideur, ses tremblements et son espoir enfin…