
Je viens de lire d’une seule traite ce merveilleux livre de mon amie Emilie Le Boulaire. Le moindre que l’on puisse dire est que j’ai été subjugué par ce livre qui raconte la vie. Ce pourrait être la vie de chacun d’entre nous.
« Ne sois pas trop sage ». C’est vrai qu’elle l’était particulièrement. Pas un faux pas, pas un écart, pas de folie, elle était très raisonnable. Pourquoi ne l’aurait-elle pas été d’ailleurs ?
A vrai dire, elle n’avait pas tellement eu le choix, le rouleau compresseur du quotidien s’étant chargé de lui interdire quelque folie que ce soit. Elle s’était mariée très tôt, avait eu ses enfants à vingt ans, et n’avait pas fait grand-chose d’autre que travailler et s’occuper de sa famille. Parfois elle se disait qu’elle n’avait peut-être pas suffisamment profité de sa jeunesse. Elle n’avait connu que Marc et n’avait véritablement aimé que lui.
Marc… Un peu plus de vingt ans après leur rencontre, la vie était simple avec lui. Ils se connaissaient par cœur et ils s’entendaient bien. Elle aurait été bien incapable d’affirmer qu’elle l’aimait encore. Elle ressentait énormément d’affection pour lui, une belle complicité́, peut-être même une certaine dépendance. Mais amoureuse, certainement plus.
Et puis il y a la rencontre avec Priscilien. La joie retrouvée d’Alba, la complicité des deux amants.
Et tout lecteur se dit qu’on connaît déjà la fin.
Mais c’est sans compter le magnifique don de romancière d’Emilie le Boulaire qui nous emmène dans un récit passionnant et haletant fait de suspens et de rebondissements jusqu’à une fin que personne ne pouvait imaginer.
Récit tout simplement passionnant. Merci Emilie pour ce beau roman.
Samuel Mayol