« Une loge de danseuses.

Trois amies parlent.

Le suicide d’Élisabeth rôde. »

La lumière se fait sur une conversation amusée, plutôt débridée, un peu impertinente.

Ce sont trois jeunes femmes ordinaires, aux préoccupations ordinaires ; dans le décor d’une loge exigüe, elles se rhabillent après le cours de danse.

Elles ont faim.

On apprend vite à reconnaitre Odette, la boute-en-train, qui ne peut jamais s’arrêter de parler et de rire ; Marie, la secrète, qui cache sa fragilité sous son effacement ; Hélène, la femme forte, celle qui argumente, qui console, celle qui, pourtant aura un mot de trop, et par qui l’histoire commence…

L’histoire est celle d’une ombre au tableau. On apprend vite qu’il manque une femme au tableau : Elisabeth

Cette pièce de théâtre est poignante. Elle parle de suicide et ….. de culpabilité.

Samuel Mayol